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toujours ! vous savez qu’il faut que je m’en aille de

grand, matin, à six heures le boute-selle, et depuis une heure nous sommes là à faire notre mardi-gras, dans la rue des Martyrs.


Air : Au non du fifre et du tambour.
Depuis un’heure la faction est bonne.

GUSTAVE.
As-tu tes gens ? Mon orchestre est ici.

FANFARE.
As-tu tes gens ? Mon orchestre est ici.

GUSTAVE.

Entre sans bruit, chacun est endormi.
Et gardez-vous de réveiller personne ?


FANFARE.

Soyez tranquille, l’on jouera
Comme à l’orchestre d’ l’Opéra.


LES MUSICIENS.

Oui, nous jouerons, on le verra,
Comme à l’orchestre d’ l’Opéra.


LAURENT.

Ah ! ça, mais dites donc, qu’est-ce que c’est que tout ce monde-là ?


GUSTAVE, à Laurent.

Ce n’est rien, ce n’est rien. Ne fais pas attention.


LAURENT.

Comment, ce n’est rien ?


GUSTAVE.

C’est-à-dire, si ; c’est quelque chose ; mais nous allons te l’expliquer.


ADÈLE.

Je m’en vais te dire… Mon oncle ne reçoit jamais ;

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