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GUSTAVE.
Quel embarras !

SAINT-FIRMIN.

Point de repas !
Je vois, hélas !
Qu’on ne soupera pas.


(Tous se parlant à l’oreille.)

On ne soupera pas ! on ne soupera pas !


RONDON.

Messieurs, n’importe ;
Cherchons main-forte
Pour assiéger

Celle salle à manger ;
À ce blocus, moi, je m’obstine.

ROBERT.

Il ne saurait durer long-temps,
Puisque ce sont les assiégeans
Qui sont pris par famine.</small>


GUSTAVE.

Pardonnez-moi, Messieurs, l’on soupera, et je vais aviser… Comment les occuper pendant ce temps ? (À Adolphe et Adèle.) Faites-les danser, je vous prie ; qui danse soupe ; allons, une petite anglaise.


RONDON.

C’est ça, pour nous mettre en appétit.


ROBERT, à Rondon.

Par exemple, cette farce-là est de vous ?


RONDON.

Pas du tout ; je vous jure que non.


ROBERT.

Laissez donc, je la trouve excellente.

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