< Page:Scribe - Théâtre, 18.djvu
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
ADÈLE.
Adieu, Mesdames, nous nous reverrons ; nous causerons des évènemens de cette nuit. Je suis désolée ; mais notre oncle avant tout. (Ils sortent) Ah ! grands dieux ! comment faire ? Mon costume de bergère. Eh ! vite ! un peignoir. Ah ! mon Dieu ! mon Dieu ! quelle soirée !
Scène XII.
Les précédens, hors GUSTAVE, ADÈLE et ADOLPHE.
SAINT-FIRMIN.
Il faut convenir que Gustave nous fait passer là une belle nuit ; pas de danse…
RONDON.
Pas de souper.
SAINT-FIRMIN.
Un oncle malade ; c’est fort gai.
ROBERT.
Messieurs et dames, faites-moi donc un grand plaisir, s’il vous plaît ?
TOUS.
Quoi donc ?
ROBERT.
Ayez la bonté de me dire… Est-ce que nous nous sommes amusés ?
SAINT-FIRMIN.
Au diable la raillerie. Allons, Mesdemoiselles, les schals, les chapeaux, les witchourats.
Cet article est issu de Wikisource. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.