< Page:Scribe - Théâtre, 2.djvu
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

destement de ta poche gauche de votre gilet des couplets

pleins de grâce, d’énergie, de sensibilité…


CHEVRON.

Et où voulez-vous que je les trouve ?


FRINGALE.

C’est là que je vous attendais. J’ai bien pensé à votre embarras ; et sans vous en prévenir, je vous ai fait une chanson : c’est elle que je vous apporte.


CHEVRON.

Comment, monsieur, vous auriez eu la bonté, et sans me connaître…


FRINGALE.

Oh ! je suis plus votre ami que vous ne croyez ; mais je comptais, moi, arriver là sans façon, et me déclarer au moment du dîner : c’est dans ces momens-là qu’on connaît ses amis, ses vrais amis.


CHEVRON.

Je vous avoue que je ne reviens pas encore d’une telle attention.


FRINGALE.

Laissez donc : moi, j’aime les noces de passion, et il suffit de l’aspect d’une noce pour me mettre en verve.


RONDEAU.
Air : Aimons les Amours.

Oui, je l’avouerai sans détour,.
J’aime ce jour
De plaisir et d’amour ;
Loin d’être ennuyeux,
À mes yeux,
Ce vieux tableau
Paraît toujours nouveau.

    Cet article est issu de Wikisource. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.