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DE LA DURANDIÈRE.

Et parfaitement ressemblant.


M. DE GERVAL.

Tu avais donc prié M. Armand de te peindre ?


MADAME DE SENANGE.

Oui, oui, mon oncle. (À part.) Comment ! en secret, et sans m’en prévenir, il aurait eu l’idée !… quelle inconséquence !


DE LA DURANDIÈRE.

De plus, une romance, de petits vers à Adèle.


M. DE GERVAL.

Adèle ! c’est ton nom : est-ce que tu l’as prié de te faire aussi des romances ?


MADAME DE SENANGE.

Moi ! non, mon oncle… il aura choisi le premier nom venu.


DE LA DURANDIÈRE.

Joli, joli… Moi, ce que j’aime, c’est la romance chevaleresque : dès qu’il y a des troubadours, c’est mon genre.


AIR : Mais les devoirs de la chevalerie.

Au temps heureux de la chevalerie.
Galant guerrier et vaillant troubadour,
Pour mériter châtelaine jolie,
J’aurais chanté, combattu tour à tour.
Tout est changé : les dames, moins rebelles,
Aiment celui qui sait les provoquer ;
Je serais mort pour défendre les belles,
Et je ne vis que pour les attaquer.


Voyez plutôt… paroles et musique de M. trois étoiles,

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