< Page:Scribe - Théâtre, 4.djvu
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


ALCIBIADE.

Des vieillards, moi, je vis l’École,
Car je coiffais monsieur Talma ;
Cette pièce, dont on raffole,
Par sa morale me frappa ;
Cette morale, la voilà :
Vieux, rajeunissez votre nuque,
Car l’auteur prouve aux plus têtus
Qu’un mari rempli de vertus
Porte une vilaine perruque,
Quand il n’est plus à la Titus.


POUDRET.

Jadis, dans Rome fortunée,
Un roi, du malheur le soutien,
Disait : « J’ai perdu ma journée »,
Quand il n’avait pas fait de bien ;
C’était Titus, je m’en souviens.
De nos jours, ma gloire caduque
Cherche à rappeler ses vertus,
Je dis, pleurant mes jours perdus :
« Quand je n’ai pas fait de perruque,
« Ma journée est à la Titus. »


ALCIBIADE.

Ne formons plus qu’une boutique ;
Oui, faisons marcher de niveau
Le classique et le romantique,
L’ancien système et le nouveau.


POUDRET.

L’ancien système et le nouveau…


ALCIBIADE.

Fronts élégants,


POUDRET.

Têtes caduques,
Chez nous, unis et confondus,

    Cet article est issu de Wikisource. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.