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RONDON.

Heim ! qu’est-ce que c’est ?


GERMONT.

Un littérateur qui travaille à plusieurs ouvrages périodiques.


RONDON.

Oui, monsieur, oui, je le connais beaucoup, je ne suis pas le seul.


GERMONT.

Eh bien ! monsieur, qu’est-ce que vous en pensez ?


RONDON.

Mais, monsieur, je dis que… (À part.) Quelque habitué qu’on soit à faire son éloge, on ne peut pas, comme cela de vive voix… si c’était imprimé, encore passe. (Haut.) Je dis, monsieur, que c’est un garçon à qui généralement l’on reconnaît du mérite.


GERMONT.

Tant mieux ; mais est-ce un homme aimable, un bon enfant ?


RONDON.

Oh ! pour cela, il s’en vante ; mais oserai-je vous demander pourquoi toutes ces questions ?


GERMONT.

Je m’en vais vous le dire. Sans le connaître, je suis presque engagé avec lui. Un ami commun, M. Derbois…


RONDON.

M. Derbois ! je le connais beaucoup.


GERMONT.

Un conseiller à la cour royale, M. Derbois, lui avait proposé ma fille en mariage.

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