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propre jugement ; je vais chez mon ami Derbois, un conseiller, un excellent homme qui est toujours malade, et qui toutes les semaines change de médecins, ainsi il doit en avoir l’habitude ; il doit connaître les meilleurs ; je lui parlerai du docteur Rémy.


MADAME DE MELCOURT.

Pourquoi me dites-vous cela ?


GERMONT.

Suffit, je m’entends. Je passerai après cela chez les libraires du Palais-Royal ; et je verrai si, par hasard, l’édition entière ne serait pas dans leurs boutiques ; car il ne faut pas croire que nous autres provinciaux…


MADAME DE MELCOURT.

Voulez-vous que je vous accompagne ? J’ai là ma voiture.


GERMONT.

Du tout, je rentre chez moi, je vais m’habiller ; je demanderai un fiacre, et nous verrons. Monsieur, enchanté d’avoir fait votre connaissance.


RONDON.

Monsieur, je descends avec vous. (À madame de Melcourt.) Madame, j’ai bien l’honneur…

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