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ENSEMBLE.
Il faut rire, il faut boire
À l’hospitalité, etc.
(Ils sont tous assis et mangent.)



GEORGES, assis.

Dites-moi, mon cher hôte, pour un voyageur, qu’y a-t-il de curieux à voir dans le pays ?


DIKSON.

Il y a d’abord le château d’Avenel ; un édifice magnifique ! dont on voit d’ici le clocher.


JENNY.

Le nouveau château est fermé, et l’on ne peut pas y entrer ; mais il y a l’ancien, dont les ruines et les souterrains sont superbes : aussi, tous les peintres vont le visiter !


GEORGES.

Nous irons demain, n’est-il pas vrai ? vous m’y conduirez,


DIKSON.

Vous venez dans un mauvais moment. Ordinairement le château n’est habité que par une vieille concierge attachée aux anciens propriétaires ; mais hier l’intendant Gaveston y est arrivé, et l’on dit qu’il ne repartira qu’après la vente.


GEORGES.

Que dites-vous ? on vend cette belle propriété ?


DIKSON.

Oui, sans doute ! elle appartenait aux anciens comtes d’Avenel, des braves gens que tout le monde chérit encore dans le pays ; mais ils étaient du parti des Stuarts, et après la bataille de Culloden, le comte d’A-

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