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au bal masqué… je te conterai cela. Voici notre belle affligée ; de la fermeté, Rose, et songez qu’il y va pour vous d’une fortune et d’un mari.


Scène II.

LUCIE, ROSE, LOLIVE.

LUCIE.

Rose, Rose, je te cherchais ; Édouard n’a pas encore paru ?


ROSE.

Non mademoiselle.


LUCIE.

Quelle est cette personne avec qui tu causais ?


LOLIVE, bas à Rose.

Présente-moi donc.


ROSE.

Mademoiselle, c’est le jeune homme dont je vous ai parlé à Bordeaux.


LUCIE.

Ah, j’entends, M. Lolive ; je t’en fais compliment ; mais si votre mariage doit se célébrer le même jour que le mien, je crains bien que vous n’attendiez encore.


ROSE.

Et pour quelle raison ?


LUCIE.

Je suis au désespoir, mon père veut rompre avec Édouard.


LOLIVE, bas à Rose.

Ah, mon Dieu ! et nos mille écus ?

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