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LUCIE.

Ah, Rose ! j’ai bien peur que ce n’en soit un.


ROSE.

Et moi aussi.

(Rose sort.)

Scène IV.

Les précédens ; UN VALET de l’hôtel.

LE VALET, donnant une lettre à Franval.

M. Franval, de Bordeaux.


FRANVAL.

C’est bien… (Ouvrant ta lettre.) Ah, ah ! c’est pour ce paiement… (Le valet sort.) Voyons mes lettres de change. Pardon, mon cher Édouard, j’ai quelques papiers à mettre en ordre, cause avec ma fille.

(Il tire son portefeuille et s’assied à gauche.)

LUCIE, à droite, à demi-voix à Édouard.

Vous êtes donc incorrigible !


ÉDOUARD.

Est-ce de mon amour que vous parlez ?


LUCIE.

Non, mais de vos défauts qui nous perdent. Mon père a juré de rompre notre mariage, si d’ici à ce soir il s’aperçoit d’un seul mensonge.


ÉDOUARD.

Dieu, qu’ai-je fait !


LUCIE.

Quoi, monsieur ! tout ce que vous venez de lui dire…

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