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Scène V.

Les précédens ; LOLIVE, déguisé en vieux marchand ; ROSE.

ROSE, annonçant.

M. Guillaume Lenoir !


ÉDOUARD, stupéfait.

Monsieur…


FRANVAL, de même.

Comment ?


LOLIVE, courant à Édouard.

Mille pardons, mon cher monsieur Édouard, de vous poursuivre ainsi chez les autres ; mais les affaires avant la politesse… On vient de me dire que vous étiez en famille, et je n’ai pas cru être indiscret ; c’est sans doute monsieur votre père et mesdemoiselles vos sœurs que je me fais l’honneur de saluer ? Désolé de vous interrompre… Deux mots, et je me sauve.


ÉDOUARD, à part.

Qu’est-ce que cela veut dire ?


LUCIE.

Ces messieurs ont à causer d’affaires ; mon père, permettez-moi de me retirer.


ÉDOUARD.

Pourquoi donc ? je n’ai de secrets pour personne, moi…


LOLIVE.

Ah ! ce n’est pas amusant, pour une jeune personne, d’entendre parler d’enregistrement, d’état de lieux… ;

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