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FRANVAL, les séparant.
Édouard, est-ce là la modération dont vous m’avez parlé ?
Scène X.
Les précédens ; LUCIE.
LUCIE, accourant.
Eh, mon Dieu ! qu’y a-t-il donc ?
LOLIVE, bas à Lucie.
Venez nous séparer. (Haut à Édouard.) Je batterai pas, moi.
ÉDOUARD.
C’est ce que nous verrons.
FRANVAL.
Et moi, je vous ordonne de m’écouter ; qu’est-ce que c’est donc que cela ? (À part.) Moi qui croyais d’abord que c’était une plaisanterie ; je vois trop qu’il y va bon jeu bon argent. (À Lolive.) C’est vous, monsieur, qui êtes l’offensé ?
ÉDOUARD.
Du tout, c’est moi.
FRANVAL.
Lorsque vous avez manquer de le tuer, de le blesser !
ÉDOUARD.
Ce n’est pas vrai.
LOLIVE.
C’est vrai.
FRANVAL.
Oui, monsieur, c’est vrai, vos torts ne sont que trop réels.
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