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FRANVAL.
Parbleu ! j’en ai bien d’autres à lui faire. Comment, monsieur, Édouard de Sainville ne va pas habituellement chez vous ?
M. DE SAINT-MARCEL.
Non, monsieur.
FRANVAL.
Je ne dis pas à Paris, mais à votre petite maison de campagne.
M. DE SAINT-MARCEL.
Ma maison de campagne ! je n’en ai pas.
FRANVAL.
Soit ; mais un pied-à-terre à Saint-Ouen, une vue magnifique… une salle de billard.
M. DE SAINT-MARCEL.
Je suis très-maladroit, et je n’y joue jamais.
FRANVAL.
J’aurais dû m’en douter. Imaginez-vous, monsieur, un système de mensonges tellement compliqué, tellement combiné, que même maintenant je ne peux pas m’y reconnaître. Mais, vous voilà, vous m’aiderez à le confondre ; et bien certainement, il n’aura pas ma fille.
M. DE SAINT-MARCEL.
Y pensez-vous ? moi qui me faisais une fête de lui offrir mon présent de noce.
FRANVAL.
Il ne sera pas mon gendre.
M. DE SAINT-MARCEL.
Mais votre parole ?
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