< Page:Scribe - Théâtre, 9.djvu
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


CANIVET, se mettant les mains sur les yeux.

Deux sorties !


SIMON, à Canivet.

Non ; la porte est condamnée, on ne s’en sert pas.


NANETTE.

Je vous demande pardon ; car l’autre fois j’ai vu descendre par le petit escalier une fort jolie dame.


CANIVET.

Ô scandale !


NANETTE.

Du tout ; personne, excepté moi, ne l’a aperçue. (À Thomasseau) N’est-ce pas ? Il n’y a que quand elle a eu passé la porte cochère, un monsieur, qui se trouvait dans la rue, à faire antichambre, je ne sais comment, parce que, moi, j’avais dit qu’il n’y avait personne, s’est écrié : « Dieu, c’est elle ! c’est indigne ! c’est affreux ! » Enfin un tas d’extravagances.


THOMASSEAU.

Des bêtises.


NANETTE.

Si bien que M. Frédéric et le mari se sont battus.


CANIVET.

Comment, un mari !


THOMASSEAU.

Un vrai mari.


CANIVET.

Un duel !


NANETTE.

Oh ! allez, ce n’est pas le premier ; et M. Frédéric s’en tire toujours gentiment, grâce au ciel ! car moi

    Cet article est issu de Wikisource. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.