partout comme la Providence des jeunes gens à la

mode.

Il paraît qu’il me prend pour un usurier ; tant mieux.

Nous n’avons pas encore fait d’affaires ensemble ; mais nous commencerons aujourd’hui. Mon appartement, mes meubles, tout est à votre service ; je suis accommodant ; car j’ai besoin d’argent, j’ai un voyage à faire, des amis à régaler ; je leur donne à déjeuner, un grand déjeuner, aujourd’hui à cinq heures.

Hélas ! oui…

Pour leur faire mes adieux ; aussi je ne veux rien épargner ; fête complète ! et que ce soir les pièces d’or roulent à l’écarté.

Comment, monsieur, vous jouez ? il ne manquait plus que cela ; ce jeu qui ruine tous les jeunes gens.

Vous ne l’aimez pas, il va sur vos brisées ; mais moi, je ne trouve rien d’amusant comme une partie un peu animée ; quand on flotte entre la crainte et l’espérance, quand on peut tout perdre d’un seul coup, il y a vraiment de l’émotion et du plaisir.

Ô déplorable aveuglement ! voilà pourtant comme je pensais, comme je penserais peut-être encore, si,