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grand regret il se sentait sain et sauf. Le cheval
avait les reins brisés et il fallait l’abattre. Vronskï ne pouvait ni répondre aux questions ni parler à personne. Il se tourna et, sans relever le bonnet qui glissait de sa tête, il quitta l’hippodrome ne sachant lui-même où il allait. Il se sentait malheureux pour la première fois de sa vie ; le malheur qu’il éprouvait était d’autant plus pénible que la faute en était à lui seul.
Iachvine le rejoignit avec son bonnet et l’accompagna jusque chez lui. Une demi-heure après Vronskï commença à se remettre, mais le souvenir de cette course resta pour longtemps dans son âme comme le plus pénible et le plus tourmenté de sa vie.
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