< Page:Tolstoï - Œuvres complètes, vol2.djvu
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

sur le portrait du général, sur le poêle, sur les

bottes du maître, et sur tout, à l’exception du visage de Nekhludov. — Nous prions toujours Dieu pour Vot’ xcellence…

— Pourquoi veux-tu vendre le cheval ? — répéta Nekhludov en baissant la voix et en toussotant.

Ukhvanka soupira, secoua sa chevelure (son regard de nouveau parcourut l’izba), et en remarquant le chat qui ronronnait tranquillement, couché sur le banc, il cria après lui : « Pschhh, canaille ! » puis en hâte, il s’adressa au maître :

— Le cheval, Vot’ xcellence, n’est pas bon… Si la bête était bonne, je ne la vendrais pas, Vot’ xcellence.

— Et combien as-tu de chevaux ?

— Trois, Vot’ xcellence.

— Et tu n’as pas de poulains ?

— Est-ce possible, Vot’ xcellence ?… Il y a aussi un poulain.

    Cet article est issu de Wikisource. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.