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« Par conséquent aussi ; dans la présente circonstance, vu que le Sauveur ne jugea point nécessaire d’ajouter une nouvelle explication des paroles citées, il n’entendait lui-même, et les Apôtres ne pouvaient non plus entendre, sous le nom de Père, de Fils et de Saint-Esprit, que les trois personnes divines (p. 218).

La troisième preuve du Nouveau Testament, la dernière et la principale, est fournie par les paroles de Jean, dans la première Épitre : « Car il y en a trois qui rendent témoignage dans le ciel : le Père, la Parole et le Saint-Esprit ; et ces trois-là sont un » (v. 7).

La théologie dit :

« Ici la trinité des personnes divines et leur unité d’essence sont exprimées plus clairement encore que dans les passages précédents : la trinité des personnes ; car le Père, le Verbe et le Saint-Esprit sont nommés les trois témoins ; il y a donc entre eux une différence, il ne faut donc pas voir simplement dans le Verbe et l’Esprit, désignés comme témoins à l’égal du Père, deux de ses attributs ou forces, ou opérations ; ce sont des personnes telles que le Père. L’unité d’essence des trois personnes : en effet, si le Verbe et le Saint-Esprit n’avaient pas la même nature divine, la même essence que le Père, qu’ils fussent au contraire d’une nature inférieure, créée, il y aurait entre eux et le Père une distance infinie, et il serait impossible de dire que ces trois là ne font qu’un » (p. 220, 221).

Ces passages, si faibles qu’ils soient, pourraient servir sinon de preuves, du moins de prétextes pour affirmer que Dieu est un et trois, malheureusement tous ne sont pas d’accord avec la théologie :

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