tition de la parole de l’Ancien Testament, où il est dit : Votre Dieu est le seul Dieu.
Mais le passage suivant est pis encore.
« En d’autres occasions, il exprima cette vérité tout aussi clairement, ou même plus clairement encore, lorsque, par exemple, à un homme qui l’appelait bon maître, il fit cette remarque : « Il n’y a que Dieu seul qui soit bon. » (Ibid., x, 17-18). »
L’auteur ne voit pas qu’ici, le mot seul n’a pas la signification de nombre. Seul, dans ce cas, ne signifie pas même Dieu unique mais signifie Dieu seul. C’est assez pour prouver ce qu’embrasse la conception de Dieu, et ce dont quiconque prononce le mot Dieu ne peut douter. Pourquoi alors ce sacrilège ? Malgré soi, on pense que tout cela n’est fait que pour rabaisser sciemment la conception de Dieu. On ne peut trouver une autre raison. Mais cela ne suffit pas encore à l’auteur. Il croit nécessaire de donner des preuves de raisonnement, à l’appui du dogme (ce qui ne peut s’unir à l’idée de Dieu). Voici ces preuves :
« Les preuves de raisonnement qu’allèguent les Saints Pères et Docteurs de l’Église à l’appui du dogme de l’unité de Dieu sont presque les mêmes qu’on allègue encore ordinairement dans le même but. Celles-ci sont tirées du témoignage de l’histoire et de l’âme de l’homme (preuves anthropologiques) ; celles-là de la contemplation du monde (cosmologiques) ; d’autres de l’idée même de Dieu (ontologiques) ».
Premièrement, c’est injuste ; jamais on n’a pro-