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XXII

Le lendemain 27, après un sommeil de dix heures, Volodia, frais et dispos, sortit de très bonne heure à l’entrée du blindage. Vlang aussi était avec lui, mais au premier sifflement des balles, il se jetait en arrière en toute hâte, la tête pénétrant dans l’entrée du blindage, au rire général des soldats qui pour la plupart étaient aussi dehors. Seuls, Vlang, le vieil artificier, et encore quelques-uns parurent rarement dans la tranchée ; les autres, on ne pouvait les retenir. Tous sortaient à l’air frais du matin, quittaient le blindage empesté, et malgré le bombardement aussi fort que la veille, se disposaient tantôt près de l’entrée, tantôt sous le parapet. Melnikov, depuis l’aube, se promenait dans la batterie, regardant en haut, d’un air tout à fait indifférent.

Près de l’entrée étaient assis deux vieux soldats et un jeune aux cheveux bouclés, un juif, attaché

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