< Page:Tolstoï - Œuvres complètes vol1.djvu
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


XIV

ÉGAREMENT


Subitement je sentis du mépris pour tout le sexe féminin en général, et pour Sonitchka en particulier ; je m’efforçai de me persuader qu’il n’y avait rien de gai dans ces jeux, qu’ils ne convenaient qu’aux fillettes, et je voulus vivement faire un tour quelconque, hardi, qui étonnât tout le monde. L’occasion ne tarda pas à se présenter.

Saint-Jérôme, après avoir dit quelque chose à Mimi, sortit de la chambre ; le bruit de ses pas s’entendit d’abord sur l’escalier, puis au-dessus de nous, dans la direction de la classe. Il me vint l’idée que Mimi lui avait raconté où elle m’avait vu pendant la classe, et qu’il allait regarder le cahier. À ce moment, je ne supposais pas à Saint-Jérôme d’autre but dans la vie que le désir de me punir.

J’ai lu quelque part que les enfants de douze à

    Cet article est issu de Wikisource. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.