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d’apercevoir les cheveux noirs de maman, puis un dos, et d’entendre vaguement un bruit de voix et de rires ; j’étais bien ennuyé de ne pouvoir être là-bas et je pensais : « Quand je serai grand, je n’aurai plus de leçons, et je passerai tout mon temps, non à apprendre des dialogues, mais avec ceux que j’aime. » Mon dépit se changeait en tristesse et je devenais si absorbé, et Dieu sait pourquoi et à quoi je pensais aussi profondément, que je n’entendais pas Karl Ivanovitch se fâcher de mes fautes.

Karl Ivanovitch ôta sa robe de chambre, mit un habit bleu plissé, à hautes épaulettes, arrangea sa cravate devant le miroir et nous conduisit en bas dire bonjour à maman.

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