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VII

En telle disposition d’esprit, Jules s’endormit. Le matin, on lui apprit qu’un médecin habile, de passage, avait exprimé le désir de le voir et promettait de le guérir. Jules accepta avec joie. Le médecin était ce même inconnu qu’il avait rencontré en allant chez les chrétiens. Le médecin examina ses blessures et prescrivit certains médicaments pour fortifier le malade.

— Est-ce que je puis espérer me servir encore de ma main ? demanda Jules.

— Parfaitement. Tu pourras encore conduire un char et écrire tant que tu voudras.

— Je veux parler d’un travail fort… bêcher la terre par exemple.

— Cela, je ne le pense pas. D’ailleurs, dans ta situation, tu n’as pas besoin de cela.

— Au contraire, c’est précisément ce que je veux

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