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dégagea et, les yeux injectés, le poing levé, il alla à Doutlov.

— Je te tue ! Ne m’approche pas, barbare ! C’est toi qui m’as perdu, oui, toi, avec tes brigands de fils. Pourquoi m’avez-vous marié ? N’approche pas, ou je te tue !

Iliouchka était terrible. Sa figure toute rouge, ses regards égarés… tout son corps robuste et jeune avait comme une fièvre : il semblait vouloir et pouvoir tuer les trois moujiks qui se dirigeaient vers lui.

— C’est le sang de ton frère que tu bois, vampire !

Quelque chose éclata sur le visage toujours calme de Doutlov. Il fit encore un pas en avant.

— Ah ! tu n’as pas voulu entendre raison ! fit-il soudain. Et, avec une énergie surprenante, d’un brusque mouvement il saisit son neveu, roula par terre avec lui, et, avec le

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