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I
Le sable où nos pas ont crié, l’or, ni la gloire,
Qu’importe, et de l’hiver le funèbre décor.
Mais que l’amour demeure, et me sourie encor
Comme une rose rouge à travers l’ombre noire.
II
Toi qui blessas Vénus, ah, si Vénus te blesse,
Diomède, bénis sa force, et sa faiblesse.
III
Tant de travail, docteur, pour découvrir enfin
Que l’Être se nourrit, et meurt de pourriture ?
Ah ! Cesse, à tes fourneaux, d’avilir la nature :
Ce n’est que songe et fleurs dont nos âmes ont faim.
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