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XLIV
Jardin qu’un dieu sans doute a posé sur les eaux,
Maurice, où la mer chante, et dorment les oiseaux.
XLV
Alger, ville d’amour, où tant de nuits passées
m’ont fait voir le henné de tes roses talons,
tu nourrissais pour moi, d’une vierge aux doigts longs,
l’orgueil, et l’esclavage, et les fureurs glacées.
XLVI
Salut, côte−rotie, et toi, rouget trilibre,
qui remplissez le ventre, en laissant le coeur libre.
XLVII
Dolhia, au poète Fô.
ces arondes de jade, et l’or qui les emmanche
dans mes cheveux−qu’un soir ton amour délia,
je te les donne en souvenir. Quand il y a
du brouillard, il les faut polir avec ta manche.
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