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Depuis le départ de Coudert, les Bouffes ont cessé d’appartenir à l’opérette et il faut le regretter, car elle s’y trouvait tout à fait à sa place. Mais, quels que soient les succès qu’on y ait eus sans elle, je ne puis me décider à croire que cette jolie petite salle, dont les échos sont tout vibrants encore de tant de musiques tendres et joyeuses soit à jamais perdue pour le genre qui avait fait son renom et pour lequel elle avait été créée. Ce n’est que patience à avoir. « Laissons brouter le mérinos !» comme disait Busnach, dans les rares moments où il se piquait d’atténuer les crudités d’expression du jargon théâtral.
25 avril 1913.
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