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Ce fut, je crois bien, la seule ou à peu près, et le nouveau théâtre se consacra plus particulièrement à des ouvrages en un acte comme les Deux Arlequins, d’Émile Jonas, Sacripant et le Chanteur Florentin, de Duprato, et surtout à des reprises de petits opéras-comiques qu’on ne jouait plus à la salle Favart et empruntés au répertoire de Boieldieu, Monsigny, Hérold, Monpou, Grisar, Adam, Ferdinand Poise, etc.

Son premier grand succès de recettes fut l’Oie du Caire, de Mozart, mise à la scène par Victor Wilder avec l’aide du chef d’orchestre Constantin, puis, le 30 janvier 1869, ce fut le tour d’Une Folie à Rome, de Frederico Ricci, adaptée par le même Wilder. La vogue de cette dernière pièce prit même de telles proportions que Martinet, resté seul directeur depuis déjà longtemps, se trouva trop à l’étroit sur le boulevard des Italiens et se transporta, dès le 11 février suivant, dans la salle de l’Athénée, devenue vacante.

Les Fantaisies-Parisiennes avaient vécu. Peu après, Oller, l’inventeur du pari mutuel, en prenait possession pour y établir une agence de courses, où l’on vendait aux amateurs des ticket qui s’enlevaient comme des petits pains au

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