< Page:Verhaeren - Parmi les cendres.djvu
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

LOUVAIN

Louvain je t’ai aimée avec mon cœur naïf et fervent de jeune homme que l’étude attirait vers la vie et préparait à l’art. C’est entre les murs de tes collèges que, les soirs d’hiver, j’ai lu pour la première fois les hauts poètes dont les noms étaient : Dante, Shakespeare, Corneille, Gœthe, Vigny, Hugo. C’est par tes monuments illustres que la beauté des lignes et la splendeur des pierres bien ajustées se sont comme gravées dans mes yeux ! C’est par tes

    Cet article est issu de Wikisource. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.