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rouge, ou plus sombre, la flamme allemande

qui les dévora.

Les étudiants de Louvain vivent entre les trois grands monuments dont nous venons de parler et avec les ombres illustres que nous avons évoquées, voici un instant. Il n’est guère possible qu’une âme jeune et ferme ne s’en sente pas grandie. D’autant que l’enseignement de Louvain est essentiellement traditionnel et que le passé le remplit plus abondamment que le présent. À Bruxelles au contraire, où la science universitaire est comme portée par les souffles nouveaux, l’avenir à conquérir et à former inquiète les âmes beaucoup plus que l’exemple à honorer et à suivre. Il y a rivalité entre les deux institutions comme entre les deux idéals. Toutefois, pendant la guerre une telle détente se

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