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les débacles


LA COURONNE


Et je voudrais aussi ma couronne d’épines
Et pour chaque pensée, une, rouge, à travers
Le front, jusqu’au cerveau, jusqu’aux frêles racines
Où se tordent les maux et les rêves forgés
En moi, par moi. Je la voudrais comme une rage,
Comme un buisson d’ébène en feu, comme des crins
D’éclairs et de flammes, peignés de vent sauvage ;
Et ce seraient mes vains et mystiques désirs,
Ma science d’ennui, mes tendresses battues
De flagellants remords, mes chatoyants vouloirs

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