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les soirs
LES VOYAGEURS
Et par le traître écho des horizons plongeurs,
Et par l’antique appel des sybilles lointaines,
Et par les au delà mystérieux des plaines,
Un soir, se sont sentis hélés, les voyageurs.
Partis.
Les quais étaient électrisés de lunes.
Et le navire, avec ses mâts pavoises d’or
Et ses mousses d’ébène ornait gaîment son bord ;
Et les vagues baisaient les ponts et les lagunes.
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