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Rosalinde
Sylvandre
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JADIS ET NAGUÈRE
Elle est telle
Que j’y lis à l’envers l’histoire de Myrtil.
Par un pressentiment inquiet et subtil
Vous redoutez l’amour qui venait et sa lèvre
Aux baisers inconnus encore, et lui qu’enfièvre
Le souvenir d’un vieil amour désenlacé,
Stupide autant qu’ingrat, il a peur du passé,
Et tous deux avez tort, allez Sylvandre.
Dites
Qu’il a tort…
Non, tous deux, et vous n’êtes pas quittes,
Et tous deux souffrirez, et ce sera bien fait.
Après tout je ne vois que très mal mon forfait
Et j’ignore très bien quel sera mon martyre.
(Minaudant.)
À moins que votre cœur…
Vous avez tort de rire.
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