< Page:Verlaine - Œuvres complètes, Vanier, I.djvu
Myrtil
Chloris
Myrtil
Rosalinde, survenant.
Myrtil
Cette page a été validée par deux contributeurs.
352
JADIS ET NAGUÈRE
Et quoi, vous aussi, vous ?
Moi-même, hélas ! moi-même,
Puis-je encore espérer que mon bien-aimé m’aime ?
Nous étions tous les deux, Sylvandre, si bien faits
L’un pour l’autre ! Quel sort jaloux, quel dieu mauvais
Fit ce malentendu cruel qui nous sépare ?
Hélas ! il fut frivole encor plus que barbare,
Et son esprit surtout fit que son cœur pécha.
Espérez, car peut-être il se repent déjà,
Si j’en juge d’après mes remords…
(Il sanglote.)
Et mes larmes.
(Sylvandre et Rosine se pressent la main.)
Les pleurs délicieux ! Cher instant plein de charmes !
C’est affreux !
Cet article est issu de Wikisource. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.