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Myrtil

Dieux ! elle a pardonné, clémente autant que belle.

(À Rosalinde.)

Ô laissez-moi baiser vos mains pieusement !

Rosalinde

Voilà qui finit bien et c’est un cher moment
Que celui-ci. Sans plus parler de ces tristesses,
Soyons heureux.

(À Chloris et à Sylvandre.)

Sachez enlacer vos jeunesses.
Doux amis, et joyeux que vous êtes, cueillez
La fleur rouge de vos baisers ensoleillés.

(Se tournant vers Myrtil.)

Pour nous, amants anciens sur qui gronde la vie,
Nous vous admirerons sans vous porter envie,
Ayant, nous, nos bonheurs discrets d’après-midi.

(Tous les personnages de la scène 1re reviennent se grouper comme au lever du rideau)

Et voyez, aux rayons du soleil attiédi,
Voici tous nos amis qui reviennent des danses
Comme pour recevoir nos belles confidences.

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