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LUI TOUJOURS — ET ASSEZ



Je suis né romantique . . . . . . .
. . . . . . . . . . . . . .
. . . . . . . . . . . . . .
Et puis, j’eusse été si féroce et si loyal !
P. V.


Maintenant que le bruit intrus s’est tu, que le Poète, après les secousses d’obsèques irrespectueuses, rentre par degré dans la glorieuse impopularité due, maintenant que la foule est retournée à ses besognes et que les poètes, seuls enfin, gardent le deuil, il m’est permis de parler de mon maître, de bien lui, abandonnant à mes colères, passées ? non ! récentes ! et à mes rudesses de naguère les exploiteurs inqualifiables de sa grande mémoire.

Il eût fallu que Victor Hugo meure vers 1844, 45, au lendemain des Burgraves. Forts de trois Ballades : les Bœufs qui passent, le Pas d’armes, la Chasse du Burgrave, des Orientales, où il y a une perle, les Tronçons du serpent, des quatre recueils de vers intimes rarement politiques (si peu en tout cas), les Feuilles d’Automne, etc., qui constitueront

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