< Page:Verlaine - Œuvres complètes, Vanier, IV.djvu
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
55
les poètes maudits

················
Elle écarte les fleurs de peur de s’y blesser.
················
Elle voit par ses yeux et marche sur ses pas.

Elle attend et ne prévient pas.


Voici déjà la note grave.

Hélas, que ne pouvons-nous ne pas nous borner, au moment de finir cette étude. Que de merveilles locales et cordiales ! quels paysages arrageois et douaisiens, quels bords de Scarpe ! Combien douces, et raisonnablement bizarres (nous nous entendons et vous nous comprenez) ces jeunes Albertines, ces Inès, ces Ondines, cette Laly Galine, ces exquis « mon beau pays, mon frais berceau, air pur de ma verte contrée, soyez béni, doux point de l’univers. »

Il nous faut donc restreindre aux justes (ou plutôt injustes) limites que la froide logique impose aux dimensions voulues de notre petit livre, notre pauvre examen d’un vraiment grand poète. Mais — mais ! — quel dommage de ne vouloir que citer des fragments comme ceux-ci, écrits bien avant que Lamartine éclatât et qui sont, nous y insistons, du Parny

    Cet article est issu de Wikisource. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.