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les poètes maudits


RÉVEIL


Ô toi dont je reste interdit,
J’ai donc le mot de ton abîme.

················
Sois oubliée en les hivers !


ADIEU


Un vertige épars sous tes voiles
Tente mon front vers tes bras nus.

················
Et tes cheveux couleur de deuil

Ne font plus d’ombre sur mes rêves.


RENCONTRE


Tu secouais ton noir flambeau,
Tu ne pensais pas être morte :
J’ai forgé la grille et la porte
Et mon cœur est sûr du tombeau !

················
Tu ne ressusciteras pas !


Et comment nous tenir de mettre encore sous vos yeux cette fois une pièce tout entière ? Comme dans Isis, comme dans Morgane, comme dans le

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