< Page:Verlaine - Œuvres complètes, Vanier, IV.djvu VI
A-t-on assez puni cette lourde innocence ?
Je ne puis plus compter les chutes de mon cœur.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
VI
PAUVRE LELIAN
Ce Maudit-ci aura bien eu la destinée la plus mélancolique, car ce mot doux peut, en somme, caractériser les malheurs de son existence, à cause de la candeur de caractère et de la mollesse, irrémédiable ? de cœur qui lui ont fait dire à lui même de lui-même, dans son livre Sapientia,
Et puis, surtout, ne va pas l’oublier toi-même,
Traînassant ta faiblesse et ta simplicité
Partout où l’on bataille et partout où l’on aime,
D’une façon si triste et folle en vérité !
| · | · | · | · | · | · | · | · | · | · | · | · | · | · | · | · |
Et dans son volume Charité, qui vient de paraître :
J’ai la fureur d’aimer, mon cœur si faible est fou.
| · | · | · | · | · | · | · | · | · | · | · | · | · | · | · | · |
Cet article est issu de Wikisource. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.