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quinze jours en hollande
En route j’avais fait ces vers qui clôront ce récit où je me suis tant plu :
Gens de la paisible Hollande
Qu’un instant ma voix vint troubler,
Sans trop, j’espère, d’ire grande
De votre part, voulant parler
À vos esprits que la nature
Fit calmes pour mieux y mêler
L’enthousiasme et la foi pure
En l’idéal fou de réel,
Et l’idéal et l’aventure
De sorte équitable, — ô le ciel
Non plus brumeux, mais de par l’ombre
Même et l’éclat essentiel.
Ô le ciel aux teintes sans nombre
Qu’opalisent l’ombre et l’éclat
De votre art clair ensemble et sombre.
Ciel dont il fallait que parlât
Aussi ce vieux siècle au-then-tique,
Et dont il fallait que perlât
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