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XII

Je dois pour m’acquitter en conscience des révélations dans lesquelles il me faut entrer, revenir d’un peu loin sur mes pas et parler à nouveau de ma toute prime adolescence, combien différemment, hélas ! des chapitres qui précèdent immédiatement le pénultième.

À l’ignorance quasiment céleste du premier communiant, à l’encore en quelque sorte inconscience du mauvais « renouvelant », devait succéder, parallèlement à lincrédulité croissante, cette sensualité ridicule et d’autant pire qu’elle reste tristement impuissante… jusqu’à l’explosion prématurée d’une virilité facticement précoce, d’autant pire à son tour.

Ajoutez à ces fatigues auxquelles se mêlaient encore des remords, s’il m’est permis de m’énoncer et de me dénoncer ainsi, l’éveil tant puéril d’ailleurs de l’homme de lettres que j’étais destiné à devenir… Car il paraît que j’étais destiné à devenir un homme de lettres ! Et vous verrez d’ici le petit

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