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LES POÈTES MAUDITS 

JOUR D’ORIENT Ce fut un jour, pareil à ce beau jour, Que, pour tout perdre, incendiait Tamour. C’était un jour de charité divine Où dans Tair bleu Téternité chemine, Où, dérobée à son poids étouffant, La terre joue et redevient enfant. C’était, partout, comme un baiser de mère; Long rêve errant dans une heure éphémère, Heure d’oiseaux, de parfums, de soleil, D’oubli de tout... hors du bien sans pareil! Ce fut un jour, pareil à ce beau jour. Que pour tout perdre incendiait l’amour. Il faut nous restreindre, et réserver des citations d’un autre ordre. Et, avant de passer à l’examen de subli- m ités plus sévères, s’il est permis d’ainsi parler d’une partie de l’œuvre de cette adorablement douce femme, laissez-nous, les larmes littéralement aux yeux, vous réciter de la plume ceci : >

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