– Et, sans doute, sur monsieur Caterna ?…
– Il ne demandera pas mieux, et, s’il y a un repas de noce, il chantera au dessert…
– Tant qu’il lui plaira, me répond l’Américain. Passons aux témoins de miss Horatia Bluett…
– C’est juste.
– Pensez-vous que le major Noltitz accepterait ?…
– Un Russe est trop galant pour refuser… Je lui en ferai la proposition, si vous le voulez.
– Je vous remercie d’avance. Quant au second témoin… je suis un peu embarrassé… Cet Anglais, sir Francis Trevellyan…
– Un signe de tête négatif, c’est tout ce que vous obtiendriez de lui.
– Le baron Weissschnitzerdörfer ?…
– Demander cela à un homme qui fait le tour du monde, et qui n’en finirait pas de signer avec un nom de cette longueur !…
– Je ne vois alors que le jeune Pan-Chao… ou, à son défaut, notre conducteur Popof… »
– Sans doute, ils se feraient un plaisir… Mais rien ne presse, monsieur Ephrinell, et, une fois à Pékin, le quatrième témoin ne sera pas difficile à trouver…
– Comment… à Pékin ?… Ce n’est pas à Pékin que je compte épouser miss Horatia Bluett !
– Est-ce donc à Sou-Tchéou ou à Lan-Tchéou… pendant un arrêt de quelques heures ?…
– Wait a bit, monsieur Bombarnac ! Est-ce qu’un Yankee a le temps d’attendre ?…
– Alors ce serait ?…
– Ici même.
– Dans le train ?…
– Dans le train.
– Alors c’est moi qui vous dirai : Wait a bit !
– Pas vingt-quatre heures.