< Page:Verne - Onze jours de siège.djvu
Cette page n’a pas encore été corrigée

bert|c}}

Parfaitement ! monsieur de La Salle.


Léonie

C’est bien cela !


Robert

Si je le connais ! C’est lui qui nous a mariés.


Roquefeuille, avalant de travers.

Hein ?


Robert

Eh bien, qu’est-ce qu’il y a ?


Maxime

Une malice rentrée.


Roquefeuille

C’est le consul de France qui vous a mariés ?


Robert

Oui. Qu’est-ce que cela te fait ?


Roquefeuille

À moi ? Oh ! rien ! moins que rien !


Léonie

Qu’a-t-il donc ?


Laurence

Il ne peut entendre parler de mariage sans avaler de travers.


Léonie

Et maintenant, voulez-vous permettre un peu de repos à une voyageuse qui n’a pas fermé l’œil de la nuit ?


Laurence

Mais il n’est pas tard ! Onze heures !


Robert

Onze heures !… et l’honneur qui m’appelle sous les drapeaux ! Allons revêtir mon uniforme, et veiller au salut de l’empire.


Maxime

Me permettez-vous, madame, de vous offrir mon bras jusqu’à votre voiture ?


Léonie

Du moment où ce n’est que le bras, j’accepte. (À Laurence.) Au revoir ! (Elle l’embrasse.)


Laurence

Au revoir ! À demain, n’est ce pas ?


Léonie

À demain… Eh ! mais, Roquefeuille est devenu muet. Méfiez-vous ! il y a quelque anguille sous roche.


Roquefeuille, préoccupé.

Moi, je…


Léonie

Nous ne vous demandons pas vos secrets. Adieu ! {{didascalie|(Elle lui tend la main. Roquefeuille, d’un air distrait, lui donne sa tasse et s’a

    Cet article est issu de Wikisource. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.