< Page:Verne - Onze jours de siège.djvu
Cette page n’a pas encore été corrigée

ce|c}}

Vous dites ?…


Roquefeuille, faisant semblant de croire qu’elle a interrompu Robert.

Tu dis ?


Robert

Moi, je n’ai pas soufflé mot.


Roquefeuille, à Laurence.

Il n’a pas soufflé mot !


Laurence

Ah ! je croyais. (À part.) Qu’est-ce qu’ils ont donc ?


Robert, bas à Maxime.

Va donc !


Laurence

Et de quoi parliez-vous quand j’ai interrompu votre conversation ? Y a-t-il de l’indiscrétion à vous le demander ?


Maxime, à part.

Comment arriver ?


Roquefeuille, à part.

Voyons donc comment il va se tirer de là ?


Maxime, haut.

Ah ! oui, madame, je racontais à ces messieurs quelques particularités de mes voyages. Je disais que l’Europe, qui se croit à la tête de la civilisation, a été distancée sur certaines sciences par quelques peuplades océaniennes. La divination, par exemple.


Laurence

La divination !


Roquefeuille, à part.

Voilà le moyen détourné.


Laurence

Vous croyez à cette science ?


Maxime

Oui, madame ; mais je fais une différence extrême entre la science de M. Desbarolles et celle des naturels de Nouka-Riva.


Robert, bas.

Au fait !


Maxime

Exemple, la chiromancie !


Roquefeuille

Ah ! l’y voilà !


Maxime, reprenant.

La chiromancie peut, tout au plus, faire connaître le passé. Donnez-moi votre main, s’il vous plaît !


Roquefeuille, bas, à Laurence.

Ne la donnez pas !


Laurence

Ma main !


Robert, à part.

Enfin !

{{PersonnageD|Roquefeuille|

    Cet article est issu de Wikisource. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.