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ACTK 11, SCKM- ; m.

C’est toi dont lo.s conseils et dont la calomnie De mon mallieureuv père ont fait trancher la Aie ; C’est toi qni, de ton |)rinc(’ inlVinic corniptenr, Au crime, dès l’enfance, as préparé son cœui’ ; C’est toi qui, sur son trône appelant l’injustice, L’as conduit par degrés au bord dn préci|)ice. Il était né peut-être et juste et généreux ; Peut-être sans Pallantc il serait vertueux ! Puisse le ciel enfin, troj) lent dans sa justice, A la (irèce opprimée accorder ton supplice ! Puisse dans l’avenir ta mort épouvanter Les ministres des rois qui pourraient t’imiter ! Dans cet espoir heureux, traître, je vais attendre Et l’efTet de ta rage, et l’arrêt de Cassa ndre ; Et la voix de mon sang, s’élevant vers les cieux, Ira pour ton supplice importuner les dieux.

(Elle sort.)

FIN DL DELXIEME ACTE.

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