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ACTK V, S Ci : XI- : m. m : \

BHLTLS.

Kxpliqnoz-Aous…

VAI.KRUS.

Je tremble à \oiis on dire plus.

(Il lui donne des tablettes.)

\oyoz, seigneur ; lisez, connaissez les coi]pal)ie.s.

BI’.LTUS, prenant les tablettes.

Me trompez-vous, mes yeux ? jours al)oniiiKil)los ! <) père infortuné ! Tihérinus ? mon fils ! Sénateurs, pardonnez… Le perfide est-il pris ?

VALÉRIUS.

Avec deux conjurés il s’est osé défendre ;

Ils ont choisi la mort plutôt que de se rendre :

Percé de coups, seigneur, il est tombé près d’eux :

Mais il reste à vous dire un malheur plus affreux,

Pour vous, pour Rome entière, et pour moi plus sensible.

BRLTLS.

(Juentends-je ?

V ALÉniL s.

Reprenez cette liste terrible Oue chez Messala même a saisi Proculus.

BllLTl s.

Lisons donc… .le frémis, je tremble. Ciel ! Titus !

{1\ se laisse tomber entro les bras de Proculus.) VALÉRIUS.

Assez près de ces lieux je l’ai trouvé sans armes, Errant, désespéré, plein d’horreur et d’alarmes. Peut-être il détestait cet horrible attentat.

BRUTUS.

Allez, pères conscrits, retournez au sénat :

11 ne m’appartient plus d’oser y prendre place :

Vllez, exterminez ma criminelle race :

Punissez-en le père, et jusque dans mon flanc

Recherchez sans pitié la source de leur sang.

Je ne vous suivrai point, de peur que ma présence

\e suspendît de Rome ou fléchît la vengeance.

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