SERMON
DU RABBIN AKIB
PnOXOXCÉ A SMYP.NE LE '20 NOVEMBRE 1761 (TRADUIT DE L'hÉBREU.)
[On le croit de la même main que la Défense de milord Bolingbroke
��Mes chers Frères,
Nous avons appris le sacrifice de quarante- deux victimes hu- maines, que les sauvages de Lisbonne ont fait publiquement au mois d'étanim\ l'an 1691 depuis la ruine de Jérusalem. Ces sau- vages appellent de telles exécutions des actes de foi. Mes frères, ce ne sont pas des actes de charité. Élevons nos cœurs à l'Éternel* !
Il y a eu, dans cette épouvantable cérémonie, trois hommes brûlés, de ceux que les Européans appellent moines, et que nous nommons kakmlers.ûeux musulmans, et trente-sept de nos frères condamnés.
Nous n'avons encore d'autres relations authentiques que VAc-
1. Ce sermon est postérieur au 21 septembre 1761, jour de l'exéculion de \lala- gnda a Lisbonne (voyez, tome XV, le chapitre xxxviii du Précis du Siècle de LOUIS \V). Cependant on en trouve mention dans une lettre de Voltaire à M">« de Fontame, du 1" février 1761 : ce qui prouve seulement que cette lettre, telle qu'elle a ete imprimée, est une de celles qu'on a composées de fragments de plusieurs ■ mais, le 26 janvier 1762, Voltaire écrivait à d'Argental qu'il était difficile à p,-e.e«i
mlla.rr" ^'^^Z"'" '^" '■^^'" ^^"'^ •■ ^« ^ï"' P^°"^^ q^'il y ^vait déjà que que temps que la distribution en avait été faite. Je crois donc pouvoir assi- gner le dernier trimestre de 1761 pour époque de la publication du Sermon. (B). -. Lette phrase a été ajoutée, entre le titre et le texte, dans une édition de
BauLTnl T^ ™' ™ ^ Nouveaux Mélanges. La Défense de milord Bolmgb,oke est au tome XXIII, page 547 de la présente édition.
VoÙairlt """^ "^'^"""'^^ ^""^ Hébreux, nommé août chez les Francs. (Note de 4. C'est un refrain usité dans les sermons des rabbins, (/d.)
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