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482 CONCLUSION ET EXAMEN, ETC.

XIII. — SIR lÉNELON ET H LE T.

Une autre singularité qui regarde la philosophie, et qui est peut-être plus remarquable dans l'histoire de l'esprit humain, est la manière dont pensaient les deux savants prélats Fénelon et Huet sur la fin de leur vie. Le livre de la Faiblesse de l'esprit humain, par lequel l'évêque d'Avranches finit sa carrière, ne laisse aucun lieu de douter de ses derniers sentiments. On^ a contesté les vers de l'archevêque de Cambrai :

Jeune, j'étais trop sage-, El voulais trop savoir, etc.

Il est si certain qu'ils sont de lui que son neveu, ambassadeur à la Haye, les fit imprimer à la suite du Ttlèmaqw, avec d'autres pièces, dans l'édition in-folio. Les exemplaires où se trouvent ces vers sont très-rares ; mais on les trouve dans quelques biblio- thèques.

En un mot, pour faire l'histoire àviSi'ecle de Louis XIY, l'auteur a cherché quarante ans la vérité, et il l'a dite.

��1. Xonottc, à lu fin du tome F"" de ses Erreurs de Voltaire,

2. Voyez tome XV, pages 7*2 et 140.

��FIN DE CONCLUSION, ETC.

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